Francesco da Offejo

Un capucin en Erythrée

Préambule

La note initiale du 2 août 2024 a pris de l’ampleur grâce à la contribution du directeur de la bibliothèque « Africana » sur le site https://www.ilcornodafrica.it/ , M. Gian Carlo Stella. Qu’il soit ici chaleureusement remercié. En même temps que son actualisation, il est décidé d’ajouter le capucin dans les témoins pour y abriter la note et d’employer des renvois vers les publications contenues dans la collection.

Un capucin en Érythrée

Le missionnaire capucin italien, père Francesco da Offeio (parfois orthographié Offejo), mérite la synthèse bibliographique suivante[1] :

  • FRANCESCO DA OFFEJO, Dall’Eritrea: Lettere sui Costumi Abissini, Roma, Tip. della Vera Roma, 1904. Pagine 162. [Présent dans 15 bibliothèques publiques italiennes]. Brown (007-67).
  • FRANCESCO DA OFFEIO, Proverbi abissini in lingua tigray, in Anthropos, Salzsburg, Bd 1, 1906, pp. 296-301; Bd 3, 1908, pp. 207-212. Con illustrazioni. Black (p. 73), Milkias (13206).
  • FRANCESCO DA OFFEIO, Grammatica delle lingua tigrai, Cheren, Tipografia cattolica, 1907. Pagine 177. [Présent dans 11 bibliothèques publiques italiennes]. Black (p. 73); Milkias par erreur 1909 (13207). Deuxième édition « riveduta ed accresciuta dall’A. », Asmara, Tipografia francescana (Missione Cattolica), 1915. Pagine 274. [Présent dans 15 bibliothèques publiques italiennes. Troisième édition éditée à Asmara, Tipografia francescana, 1935. Pagine 271. [CUBI: 245598 – présent dans 15 bibliothèques publiques italiennes.] [Il est également imprimé à Rome sous forme réduite par la Tipografia Lolli la même année 1935, voir: L’Italiano in Etiopia … présent dans 15 bibliothèques publiques italiennes].
  • FRANCESCO DA OFFEIO, Nāy khānkhuā ‘itālyasewāsezv [Grammatica Tigrai-Italiana], Roma, Casa Editrice Italiana, 1908. Pagine 190. [Une copie localisée à Naples]. Black (p.73); Milkias, titre uniquement en italien (13208).
  • FRANCESCO DA OFFEIO, I Cappucini nella Colonia Eritrea: Ricordi, Roma,Tipografia della SS. Concezione, 1910. Pagine 176, con 6 tavole. [CUBI: 245600 – présent dans 9 bibliothèques publiques italiennes]. Brown (007-67).
  • FRANCESCO DA OFFEIO, L’italiano in etiopia. Manuale di conversazione il lingua italiana-tigrai. Pratico, facile ed utile. Indispensable ai nostri soldati ed operai nell’Africa orientale. Roma, Arti grafiche Cav. G. Lolli, 1935. Pagine 59. [Présent dans 2 bibliothèques publiques italiennes]. Milkias (13209).
  • FRANCESCO DA OFFEIO, L’italiano nel Tigrai. Piccolo dizionario-manuale di conversazione in lingua italiana-tigrai, 5000 voci circa, Roma, Tip., G. Lolli, 1936. Pagine 175. [CUBI: 245601 – [Présent dans 3 ibliothèques publiques italiennes].

La collection de biblethiophile possède trois ouvrages:

Ses travaux n’ont malheureusement pas éveillé la curiosité des études éthiopiennes car l’Encyclopaedia Aethiopica[2] ne les mentionne pas. Il est même absent de la biographie de Puglisi[3]. Le site de référence https://www.ilcornodafrica.it/ est inhabituellement muet et sa bibliothèque – inégalable en ce qui concerne les références italiennes sur la Corne de l’Afrique – ne détient pas d’ouvrages d’Offeio. Cependant, son responsable, M. Gian Carlo Stella, précise que le référencement a été stoppé en 2020 et qu’il sera prochainement actualisé. Espérons que le capucin aura rejoint la bibliothèque « Africana ».

En attendant il partage quelques informations précieuses:

« Erminio Corallo era nato il 15 luglio 1870 ad Offeio (frazione del comune di Petrella Salto, in provincia di Rieti). Particolarmente umile, volle farsi frate, ed ebbe la vestizione il 3 ottobre 1885 e l’ordinazione sacerdote il 18 marzo 1893 nell’ordine dei Frati Minori Cappuccini (OfmCap), assumendo il nome ufficiale di Francesco da Offeio. Giunse in Eritrea il 2 dicembre 1894 svolgendo attività scolastica. Fu superiore ad Assab, Acrur e Addi Ugri e nelle vicende della campagna d’Africa 1895-96 venne incaricato di seguire le truppe italiane, per cui si trovò chiuso nel forte di Adigrat. Scrittore, rimpatriò nel 1911 e morì nel 1960 ».

Elles sont confirmées par la littérature à disposition de biblethiophile. En octobre 1894, la Congrégation pour l’évangélisation des peuples décrète la séparation de la colonie érythréenne du Vicariat apostolique d’Abyssinie et sa constitution en préfecture apostolique. Le 21 novembre, Francesco da Offeio embarque à Naples en compagnie des pères Serafino da Collepardo, Vincenzo da Monteleone, Francesco da Bassano, Fra Bernardo da Castel et de Michele da Carbonara, nommé préfet apostolique d’Érythrée[4]. En 1895, il est actif à l’infirmerie d’Assab puis suit les troupes vers la débâcle de la bataille d’Adua en subissant le siège du fort d’Adigrat (mai 1896)[5]. La biographie du capucin reste à faire.

Dall’Eritrea: Lettere sui Costumi Abissini

En 1904 est publié en son nom un recueil contenant dix de ses lettres. M. Stella confirme que cet ouvrage ne sature pas le marché du livre ancien, ce qui explique probablement son absence de la majorité des bibliographies – seul Brown le connaît – et des études éthiopiennes et érythréennes.

Il mérite cependant de s’y attarder. Pour en juger, la numérisation de l’exemplaire de l’université de Californie est en ligne:

L’édition, relativement bien soignée, compte 160 pages illustrées de 29 photographies et d’un schéma représentant le « Campo del Negus » avec les titres des dignitaires. Les dates des lettres s’échelonnent de février 1902 à septembre 1903 et sont écrites des villes de Keren et d’Acrur. Leur contenu porte principalement sur les us et coutumes, la foi et les conditions de vie des Érythréens.

Tableau synoptique des dix lettres du père Francesco da Offejo

Table des matières des dix lettres du père Francesco da Offejo :

LETTERA PRIMA. — Argomento: 1. Occasione e determinazione della materia. — 2. Stato miserevole del cristianesimo in Abissinia. — 3. Indolenza del clero scismatico. — 4. Superstizioni introdotte. — 5. Sentimento religioso del popolo.LETTERA SECONDA. — Argomento: 1. Calendario abissino. — 2. Feste. — 3. Costumi relativi ad esse. — 4. Digiuni.

LETTERA TERZA. — Argomento: 1. Costruzione delle chiese abissine. — 2. Ornamenti e suppellettili sacre. — 3. Sacrificio della Messa. — 4. Canto sacro. — 5. Circoncisione e Battesimo. —6. Eucaristia. — 7. Confessione. — 8. Ordine sacro e celibato religioso.

LETTERA QUARTA. — Argomento: 1. Agonia. — 2. Cerimonie funebri. — 3. Seppellimento dei morti.

LETTERA QUINTA.—Argomento: 1. Sponsali.—2. Aspettando. — 3. Comincian le feste. — Pranzo nuziale. — 5. Consegna della dote. — 6. Ritorno e celebrazione del rito sacro. — 7. Luna di miele. — 8. Primo parto. — 9. Suffumigi galanti. — 10. Diverse specie di matrimoni.

LETTERA SESTA. — Argomento: 1. Case abissine. —2. Suppellettili. — 3. Vesti e ornamenti. —4. Pulizia. — 5. Cibi e bevande.

LETTERA SETTIMA. — Argomento: 1. Passaggio alla virilità. — 2. Occupazioni degli uomini e delle donne. — 3. Ospitalità abissina. — 4. Lebbrosi, mendicanti e debitori.

Lettera ottava. — Argomento: 1. Scienze ed arti in Abissinia. — 2. Medicina. — 3. Avvocatura. — 4. Mestieri diversi. — 5. Agricoltura e pastorizia. — 6. Ordine degli accampamenti militari.

Lettera nona. — Argomento: 1. Ingiurie e loro pena. — 2. Altri delitti. — 3. Vendetta di sangue.

— 4. Riconciliazione. — 5. Tribunali. — 6. Rispetto pei maggiori.

Lettera decima. — Argomento: 1. Un’altra domanda. — 2. Progressi dell’Eritrea sotto il Governo italiano. — 3. Speranze per l’avvenire. — 4. Regole per una fruttuosa colonizzazione agricola. — 5. Conclusione.

L’opinion du capucin

La dixième lettre a retenu l’attention du spécialiste de l’empire colonial italien, Angelo De Boca, dans La Nostra Africa. Il reconnaît le bon sens des arguments du capucin et sa capacité à lire dans l’avenir de l’Érythrée. Qu’il nous soit permis de s’y pencher à notre tour.

Dans cette lettre écrite en 1903, il laisse la description des coutumes de côté et donne son jugement sur la colonie, au risque de s’exposer à la critique et à l’accusation d’optimisme ou de pessimisme. Son séjour de huit années – ce qui confirme un débarquement en 1895 ou fin 1894 – l’autorise à s’exprimer, à contrario des voyageurs hétéroclites et des correspondants de journaux qui se basent parfois sur un séjour de quelques mois.

Même si à son avis les progrès réalisés par le gouvernement italien sont faibles, l’ordre intérieur est assuré, la traite négrière démantelée. Cependant, malgré cette sécurité, il déplore la perte des caravanes venant de Kassala au détriment d’une autre route ouverte par les Anglais et le nouveau chemin de fer de Djibouti qui monopolisera les marchandises des provinces méridionales éthiopiennes.

Le progrès de l’éducation revient aux missionnaires car le gouvernement n’entretient qu’une seule école, à Massaoua. La formation des artisans est au point mort en raison du dénigrement des métiers manuels, ancré dans la culture des Érythréens.

Offeio est optimiste quant au futur de la colonie. Moyennant le développement des communications et des moyens de transport, le commerce avec l’intérieur de l’Ethiopie est une des clés du succès. L’hypothétique présence de mines en fait également partie. Le développement de l’agriculture, toujours au conditionnel, s’ajoute à la liste des avantages. Selon lui, l’échec des colonies agricoles est dû au fait qu’elles étaient gérées par le gouvernement et pas par une « association » (on parlerait aujourd’hui d’une initiative privée). Il se permet une suggestion lourde de signification : « les familles destinées à former la colonie devraient être choisies honnêtes et laborieuses ». Il met l’accent sur la nécessité de mettre à disposition de chaque famille un potager. L’exemple du jardin des missionnaires à Cheren est la preuve de l’abondante récolte de fruits et de légumes. Le frère Bernardo da Castel di Torà a planté de la vigne. Le capucin relève une erreur à ne pas reproduire, celle de construire la maison du paysan près de ses terres qui le condamne à la solitude. Il suggère la fondation de villages. Il termine le sujet en conseillant les régions géographiques à privilégier pour la création de ces colonies agricoles.

Le père Lettore l’ayant interrogé sur les œuvres de la Mission depuis que les Capucins sont en Érythrée, Francesco da Offeio lui répond qu’il a l’intention de parler de l’histoire de la Mission érythréenne dans une brochure séparée. On peut raisonnablement penser qu’il s’agira du titre I Cappucini nella Colonia Eritrea: Ricordi.

La photographie et la colonie

Biblethiophile attache une importance toute particulière au bas de la dixième lettre car l’auteur avertit le père Lettore que des photographies concernant les coutumes abyssiniennes accompagnent sa missive et qu’il peut choisir lesquelles seront les plus appropriées au livre que le père Lettore veut imprimer. Le capitaine Errardo di Aichelburg apparaît dans la dernière phrase:

« che a questo scopo ho ottenuto il permesso dai proprietari, cui tu ringrazierai pubblicamente a nome mio, specie il Capitano Barone Errardo di Aichelburg, da cui ebbi la maggior parte di esse gratis et amore ».

Dans la littérature contemporaine, le crédit photographique est de loin une règle respectée. Or, Francesco da Offeio affirme avoir obtenu gratuitement les droits et demande instamment que le capitaine Errardo di Aichelburg soit remercié publiquement en son nom. Une preuve que ces deux hommes méritent de sortir de l’anonymat.

Hormis ce mérite, le livre apporte de l’eau au moulin, celui de la photographie qui peine à tourner. De nos jours, les chercheurs se consacrant à l’étude de la photographie à la naissance de l’Érythrée se comptent sur les doigts d’une seule main : Silvanna Palma, Alessandro Triulzi & Massimo Zaccaria. En comparaison de la quantité phénoménale de clichés que contiennent les fonds et les archives italiens, il faudrait une légion d’universitaires passionnés et fiers de leur patrimoine. À bon entendeur salut !

Notre capucin, lui, a déjà pressenti l’utilité de la photographie. Il s’est tourné vers les photographes amateurs et professionnels vivants en Érythrée, listés ci-après :

Tableau synoptique des photos

Remarque : le nom du photographe de la photo en page 129 est à l’envers alors que la marque COSTA est à l’endroit. Hugues Fontaine apporte l’explications suivante : « Le photographe a signé soit le négatif soit, plus probablement, un tirage (positif) qui a été reproduit (imprimé) à l’envers. Volontairement (choix esthétique) ou non (erreur). C’est d’ailleurs ainsi qu’on peut le savoir. Je pencherais pour la première raison si l’on considère le fait que se trouve à côté la mention COSTA qui peut être comprise comme le nom de l’éditeur ou bien celui d’une agence photographique ».

Les photographes choisis par Offeio

Quelques informations concernant les photographes que Offeio a consulté.

Le capitaine Errardo Di Aichelburg

Le capitaine italien Errardo Di Aichelburg (Novare 1865, Bergamo 1941) est en Érythrée de 1898 à 1903, pendant le gouvernorat de Ferdinando Martini[6]. Il fait partie des militaires équipés d’un appareil photographique et qui le maîtrisaient. Précisons que ces militaires pratiquent la photographie à titre d’amateurs et que l’armée n’a pas de service photo. Ci-après quelques noms:

  • le lieutenant Elia.
  • le capitaine Consiglio.
  • le lieutenant Gentile.
  • le capitaine Gastaldi.
  • le lieutenant Gasdia.
  • le colonel Brusati.

Le 3ème axe de la thèse de Vincenzo Lo Buglio est consacré à la biographie du capitaine et à sa contribution à la photographie coloniale italienne. Grâce à un accès à des archives familiales, il nous apprend qu’Ervedo, le frère d’Errardo, rencontre le général Arimondi en 1894, qu’il le suit et meurt à la bataille d’Adoua. En 1898, Errardo est promu capitaine et s’engage dans le Corps spécial d’Afrique. En Érythrée, le gouverneur, Ferdinando Martini, l’appelle le « photographe hautement qualifié ». Les sujets de prédilections de Di Aichelburg sont les ascaris, les chefs et notables érythréens, les portraits féminins, les paysages et vues, les us et coutumes, l’archéologie, les animaux, l’architecture et les bersaglieri.

Après un séjour de cinq ans dans la colonie italienne, il retourne en Italie et tire de son expérience cinq articles illustrés avec ses clichés :

Il édite 4 séries (A, B, C, D) de 20 cartes postales chacune. La série B est précurseur car elle s’attache à présenter des personnalités locales. Biblethiophile présentera prochainement les séries complètes comprenant des exemplaires envoyés de la main du capitaine.

Errardo Di Aichelburg produit également un magnifique album de ses photographies, copieusement légendées. Biblethiophile a fait l’acquisition d’un exemplaire et prévoit de le documenter.

En attendant, M. Lo Buglio et toutes les personnes intéressées par le capitaine Errardo Di Aichelburg sont les bienvenues pour envisager une édition commune.

Luigi Naretti

Le résident photographe fait déjà l’objet d’une note. Depuis 2021, rien de nouveau n’est apparu. Le photographe professionnel Luigi Naretti a produit un des plus importants témoignages photographiques sur la naissance de la colonie mais n’a eu droit à aucune biographie. Son portrait nous est à ce jour toujours inconnu.

Silvestri Michele

Mme Silvana Palma relève quatre occurrences dans la collection photographique de l’IsIAO[7] dont une est le portrait du photographe.

Achille Turati (1843-1917) a légué par testament sa collection ethnographique au Castello Sforzesco[8]. Aucune information concernant le séjour du docteur en Érythrée.

Conclusion

Même si le portrait du capucin Francesco da Offeio s’esquisse à tout petits pas, celui des photographes que le capucin a sollicités pour son premier livre reste à faire, puis tous les autres que la recherche rencontrera. La tâche paraît infinie mais la découverte d’illustres anonymes garantie.

Biblethiophile, 06.08.2024


[1] Communiquée par M. Gian Carlo Stella et complétée des références par Lignocam. Ont été consultées: BLACK (George), Ethiopica & Amharica. A List of Works in The New York Public Library, 2001 [réédition de celle de 1928; ZANUTTO (Silvio), Bibliografia etiopica in continuazione alla « bibliografia etiopica » di G. Fumagalli. Primo contributo: bibliografia, 1929; ZANUTTO (Silvio), Bibliografia etiopica in continuazione alla « bibliografia etiopica » di G. Fumagalli. Secondo contributo: Manoscritti etiopici con sei facsimili, 1932; African bibliographic Center Washington, D.C., Special bibliographic series. vol. 1-3, 1969; HIDARU (Alula) & RAHMATO (Dessalegn), A short guide to the study of Ethiopia. A general bibliography, 1976; PANKHURST (Rita & Richard), A select annotated bibliography of travel books on Ethiopia, in Africana Journal, 1978; ABBINK (J.), Eritreo-Ethiopian Studies in society and History 1960-1995, 1996; BROWN (Clifton F.), Ethiopian perspectives. A bibliographical Guide to the History of Ethiopia, 1978; MILKIAS (Paulos), Ethiopia: a comprehensive bibliography, 1989.Les bibliographies muettes car antérieures ou hors cadre: FUMAGALLI (Giuseppe), Bibliografia etiopica.Catalogo descrittivo e ragionato degli scritti pubblicati dalla invenzione della stampa fino a tutto il 1891 intorno alla etiopia e regioni limitrofe, 1893; LOCKOT (Hans Wilhelm), Bibliographia Aethiopica: die Aethiopienkundliche Literatur des deutschsprachigen Raums, 1982, LOCKOT (Hans Wilhelm), Bibliographia Aethiopica II: The Horn of Africa in English Literature, 1998.

[2] UHLIG (Siegbert), BAUSI (Alessandro) et al., Encyclopaedia Aethiopica.

[3] Puglisi, Chi e’? dell’ Eritrea 1952. Dizionario biografico con una cronologia.

[4] Uoldelul Chelati Dirar, Michele da Carbonara e l’organizzazione della prefettura apostolica dell’Eritrea, QUADERNI STORICI 109 / a. XXXVII, n. 1, aprile 2002, consulté le 31.07.2024.

[5] BOTTARO (Luigi, a cura di), Gli Italiani in Eritrea. Esploratori, Missionari, Medici e Artisti, p. 99.

[6]   L’Encyclopaedia Aethiopica et Puglisi ignorant la présence du capitaine Di Errardo en Erythrée, la thèse de Vincenzo Lo Buglio présentée à l’Université de Bologne, année académique 2014-2015, L’IMMAGINE DELL’ERITREA NELLE FOTOGRAFIE DI ERRARDO DI AICHELBURG (1898-1903) CONOSCENZA E DOMINIO est une source inestimable qui se trouve ici, consultée le 02.08.2024.

[7] https://www.biblethiophile.com/document/lafrica-nella-collezione-fotografica-dellisiao-il-fondo-eritrea-etiopia/

[8] http://www.anms.it/upload/rivistefiles/d52994c2f8f23d5f7af5ea56709f953f.pdf, p. 175, consulté le 02.08.2024.