Une mission française en Abyssinie
Édition
Éditeur : Colin
Lieu : Paris
Année : 1897
Langue : français
Description
Signature : Envoi de l'auteur
État du document : bon
Reliure : couverture rigide
Références
Réf. Biblethiophile : 002796
Réf. Pankhurst Partie : manque
Réf. Pankhurst Page : -
Réf. UGS : 0189600
Première entrée : 1896
Sortie définitive : 1897
COLLATION :
in 8°, xiv, 224 p., photos,
En savoir plus
En novembre 1896, le gouvernement décide l’envoi de la mission en Abyssinie confiée à Lagarde et comprenant Adam, Flemeing, Lafont, Minguy, Bucherie, Violain et Vignéras comme rédacteur au ministère des colonies. Ce n’est pas à ce titre qu’il rédige Une mission française en Abyssinie. Le livre contient ses notes de voyage sans aborder les affaires diplomatiques. Les photographies sont l’œuvre de l’auteur. On regrettera le format réduit des clichés qui empêche d’apprécier les détails. La mission touche Obock le 30 décembre 1896. Le 11 janvier, elle se met en route pour Harar où elle rencontre le Ras Makonnen le 22 janvier. Le 12 février, la caravane se dirige vers Addis Abéba. Paul Buffet se joint à l’expédition. Le 8 mars, Ilg accueille la mission à Iska, dans les environs d’Addis Abéba. La mission est reçue par l’empereur Ménélick, assisté par Ilg et Mondon Vidailhet. Le 1er avril, elle quitte la capitale et retourne à Djibouti. Le 3 mai, Vignéras retourne en France.
Même si le texte ne livre aucune information sur les tenants et aboutissants de la mission, il nous renseigne sur les nombreuses rencontres de Vignéras. Il faut replacer le récit dans son contexte historique et ne pas oublier que la bataille d’Adoua se termine au mois de mars 1896 avec la victoire des Ethiopiens sur l’armée italienne, que les prisonniers italiens sont nombreux et que la position de Ménélick en vainqueur attire l’attention et la convoitise des nations occidentales. L’auteur croise à plusieurs reprises des caravanes de militaires italiens qui se dirigent vers la côte. Il réserve quelques lignes à sa rencontre avec le lieutenant italien Pini. Faut-il reconnaître Cesare Guglielmo Pini ? La liste des rencontres peut se résumer comme suit : le représentant de maison Tian, Guigniony, les ingénieurs Drouin et Thual, Mondon Vidailhet, M. et Mme Ilg, M. et Mme Savouré et leur fille de deux ans et demi, M. et Mme Stévenin, Carette (Chefneux est absent d’Addis), Monat. Sur le chemin du retour, il croise Sylvain Bénito, Léontieff, le prince Henri d’Orléans et Bonvalot qui vont chacun de leur côté voir Ménélick.
En 1902, Vignéras et Angoulvant publient Djibouti Mer Rouge Abyssinie qui brosse l’histoire et l’avenir de la Colonie française de la Côte des Somalis.
Biblethiophile, 28.04.2021