The march to Magdala and back 1867-1868. The letters of captain Elliot to his wife Carmina in India.

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Comme le lieutenant Herbert Charles Borrett, le capitaine britannique Henry Elliot du Madras Sappers and Miners est enrôlé dans la force armée envoyée en Abyssinie en 1868.

Son témoignage, tout aussi précieux, consiste également en lettres à son épouse, dénommée Carmina. Contrairement à Borrett, Elliot ne participe pas à la bataille d’Arogee, le Vendredi saint 10 avril 1868 mais le major Pritchard R.E, qui commande l’assaut de l’Amba de Magdala, notera dans son rapport qu’il a apprécié l’assistance d’Elliot pour forcer la porte. Furtivement, le capitaine précise que l’opération aurait été plus aisée si Pritchard n’avait pas oublié les explosifs[1].

Tout laisse penser que The march to Magdala and back 1867-1868. The letters of captain Henry Elliot to his wife Carmina in India a été édité à compte d’auteur, en 2012, date de l’introduction. En se basant sur les travaux de Sir Darrell Bates et de Frederick Myatt, l’arrière-petite-fille d’Elliot, Mary Thomson, apporte quelques précisions sur le contexte historique et familial, illustrées des portraits d’Henry et de Carmina. Les lettres ont été transcrites sans difficulté, l’écriture d’Henry étant lisible et claire. La couverture de la brochure est illustrée de deux aquarelles qui font partie du patrimoine familial. Henry était un aquarelliste et même si l’auteur ne s’aventure pas à affirmer que ses peintures ont été réalisées in situ, elles doivent compter parmi les témoignages picturaux de l’Expédition. Henry Elliot est donc le bienvenu dans le cercle des artistes en campagne.

Biblethiophile, 17.11.2024

[1] ELLIOT (Henry), The march to Magdala and back 1867-1868. The letters of captain Henry Elliot to his wife Carmina in India, s.n., s.l., [2012], p. 90.