Mission Marchand – Journal de route du Dr J. Émily



























Édition
Éditeur : Hachette
Lieu : Paris
Année : 1913
Langue : français
Description
État du document : bon
Références
Réf. Biblethiophile : 003251
Réf. Pankhurst Partie : 2
Réf. Pankhurst Page : 106
Réf. UGS : 0189812
Première entrée : 1898
Sortie définitive : 1899
COLLATION :
In 4°, 378 pp., illustré de 117 gravures hors-texte et d'une carte en noir.
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La mission Marchand traverse l’Afrique de l’Atlantique à la mer Rouge. Elle part de Loango au mois de juin 1896 et atteint Fachoda le 10 juillet 1898. Son commandant est la capitaine Marchand, secondé, entre autres, par les capitaines Germain et Baratier. Emily est le médecin de marine qui officie sur tout le trajet. En 1913, il publie Mission Marchand – Journal de route du Dr J. Emily qu’il réédite en 1935 sous le titre Fachoda, mission marchand 1896 – 1899, s’attachant à fixer le rôle joué par la mission pendant son séjour à Fachoda.
La mission de Bonchamps, anciennement dénommée mission Bonvalot, ne parvient pas à atteindre Fachoda avant la dissolution de la mission Marchand. Deux de ses membres, avec le dedjaz Tessema, parviennent tout au plus à planter un drapeau français sur un îlot au milieu du Nil. Emily confirme sa présence à Fachoda le 9 juillet. Pour autant, la mission n’atteint pas son but, celui de se maintenir sur la rive gauche du Nil blanc. Le sirdar britannique Kitchener débarque à Fachoda le 19 septembre 1898. Après maintes vicissitudes, le gouvernement français donne l’ordre à Marchand d’abandonner sa position et de se replier. On peut difficilement concevoir la déception du commandant après plus de deux ans d’acharnement à honorer sa mission. Il refuse le transit humiliant de la mission par le Soudan anglais et, le 11 décembre, il se dirige vers Goré où Emily rencontre Faivre, le Dr Chabaneix, le Dr Geay de Couvalette, Véron, Lebaron. A Addis Abéba, en l’absence de Ménélik, Marchand est reçu par Ilg, Ciccodicola et le consul de France, Goury. Emily mentionne la présence de Wlasoff, Savourey, Stévenin, Trouillet. On notera qu’il habite dans la maison de Mondon, rentré définitivement en France. Ménélik reçoit les membres de la mission à son retour dans la capitale, début avril 1899. Le retour en France est classique, comprenant un passage à Harar et à Djibouti où se trouvent Mengy, Martineaux, Nicolas et Thiébault. La mission s’embarque après le 16 mai 1899.
Ainsi se termine le XIXe siècle, tristement pour les missions que la France a envoyées dans la Corne de l’Afrique. Que d’énergie et d’argent dépensés pour une défaite si humiliante. Cette dernière n’est assurément pas à mettre au compte des chefs de mission mais plutôt à celui du gouvernement français et de ses ministres car l’abnégation de ces explorateurs aurait pu amener la France à imposer son influence sur la plus grande latitude africaine.
Biblethiophile, 14.05.2021, m.-à-j. 13.04.2025.