Arthur Rimbaud et Henry de Monfreid en Ethiopie. La disparition d’un poète. L’annonce d’un romancier.
Édition
Éditeur : Editions Philoberle
Lieu : s.l.
Année : 2019
Langue : français
Références
Réf. Biblethiophile : 003834
Réf. UGS : 91150000
COLLATION :
format 21 x 29 cm, en couleurs, broché, 280 pages.
En savoir plus
Philippe Oberlé, ancien rédacteur en chef du Réveil de Djibouti (l’ancêtre de La Nation) est un spécialiste de l’Afrique – il a publié une dizaine de livres sur Madagascar, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Kenya. En ce qui concerne la Corne de l’Afrique, on relèvera son Afars et Somalis.- Le dossier de Djibouti (Présence Africaine, Paris, 1971) qui reste une référence, bien documentée. Le grand mérite de son auteur est la clarté de son exposé. Son lectorat sollicitera une réédition en 1985, complétée par trois nouveaux chapitres, de Pierre Hugot, retraçant la marche vers l’indépendance du Territoire et la naissance de la jeune République de Djibouti. En 2014, l’édition DISCORAMA à Djibouti réédite le titre, ce dont les Ethiopisants ne peuvent que se réjouir. Ils ont un outil fiable pour vérifier les liens qui unissent l’Ethiopie et Djibouti.
M. Oberlé ne s’éloignera pas beaucoup pour son dernier ouvrage. Dans Arthur Rimbaud et Henry de Monfreid en Ethiopie.- La disparition d’un poète – L’annonce d’un romancier (à compte d’auteur, 2019[1]), il s’attache à deux figures de la littérature française qui se sont imprégnées de la Corne de l’Afrique en mettant en parallèle leur témoignage. La particularité de son approche est d’avoir évité le piège des biographies et d’avoir comparé leur cadre de vie, leur environnement, leurs rencontres. Dans ce dernier opus, l’auteur n’a pas lésiné sur les illustrations qui proviennent en grande partie de sa collection personnelle. Espérons que la pandémie lui aura donné l’occasion de puiser davantage dans son trésor pour nous régaler.
Biblethiophile, 01.08.2021, m.-à-j. 17.09.2021
[1] A compte d’auteur ne signifie pas seulement que l’auteur a supporté tous les frais d’édition mais également que son travail ne bénéficiera pas de l’audience qu’offre les sites de ventes habituels. M. Oberlé se fera un plaisir de répondre personnellement à vos commandes à l’adresse : philoberle@netcourrier.com.
À la fin de sa vie, Arthur Rimbaud a géré un comptoir commercial en Éthiopie. Vingt ans plus tard, Henry de Monfreid arrive dans la même région du Harar pour exercer le même métier pendant plus de deux ans. Ils nous racontent les péripéties de leur existence à travers des extraits des lettres envoyées à leurs proches en France. Ces textes, commentés, sont classés en 23 chapitres thématiques.
Le livre est illustré avec 200 photos ou gravures de l’époque (1880-1920), pour la plupart inédites, nous montrant ce que Rimbaud et Monfreid ont vu. Nous découvrons avec eux les rives de la mer Rouge et l’empire de Ménélik : Obock, Tadjoura, Djibouti, Zeila, Guildessa, Dire-Daoua, Harar, Ankober, etc. Des portraits nous montrent Rimbaud, Monfreid, Bardey, Ilg, Abou Bekr, Makonnen, Ménélik, Mgr Cahagne, Mgr Jarosseau, Soleillet, Sotiro, Mariam, les frères Borelli, Guigniony, Tafari Makonnen (futur Hailé Sélassié), etc. Une chronologie en 7 pages donne les repères importants de l’histoire de la région. Les sources des textes, et des commentaires, sont donnés en 380 notes de fin d’ouvrage.
L’auteur avait publié chez Présence africaine Afars et Somalis, le dossier de Djibouti, puis une Histoire de Djibouti.
source: quatrième de couverture