Afrique Orientale. Abyssinie.
Édition
Éditeur : Plon
Lieu : Paris
Année : 1876
Édition : première édition
Description
Signature : Hommage de l'auteur.
État du document : bon
Références
Réf. Biblethiophile : 002829
Réf. Pankhurst Partie : 1
Réf. Pankhurst Page : 128
Réf. UGS : 0187300
Première entrée : 1873
Sortie définitive : 1874
COLLATION :
XII, 391 pp. carte spéciale et gravures sur bois dessinées par L. Breton.
En savoir plus
Détail des gravures : Obélisque d’Axoum – Adoua, Capitale du Tigré – Montagnes des Ambas – Gorges de la Tanquoua à Abbi-Addi – Montagnes des Agaos et vallées du Tellaré (gravure dépliante en 5 volets) – Campement dans un village de l’Amarah – Le pont portugais sur le Nil Bleu – Le lac Tzana vu de Forkabeur – Le Palais de Négouss à Gondar – Eglise copte de Adoua.
Synopsis
Achille Raffray est un entomologiste français qui est chargé par le ministère de l’Instruction publique d’une mission scientifique dans l’Afrique Orientale. Son navire relâche à Massaouah pour remettre au vice-consul de France, M. le comte E. de Sarzec, des caisses d’armes que la France envoie en présent au successeur de Théodros. Raffray se déroute de sa destination primaire qu’était Zanzibar et décide de suivre le vice-consul en Abyssinie pendant 8 mois, d’août 1873 à avril 1874.
Au court du récit, on découvre l’amoureux d’histoire naturelle n’hésitant pas à ramper pour capturer des insectes ; l’herpétologiste donnant son nom à une nouvelle espèce de serpent (Scaphiophis raffreyi); croquant autant des églises que des personnes. Comme ses contemporains, il rappelle les poncifs géographiques et historiques relatifs à l’Abyssinie. On relèvera cependant un passage à propos du « Bouda », l’esprit qui passionnera Leiris 60 ans plus tard.
L’Italien Piajjia accompagne les deux Français. Les voyageurs rencontreront de nombreux Occidentaux dont regorge l’Abyssinie à cette époque : les missionnaires Coulbeaux et Duflot, un certain M. Baptiste (exploitant forestier pour le compte du gouvernement égyptien), le baron de Cosson, le Piémontais Naretti, l’incontournable botaniste allemand Schimper, un Suisse dénommé Dubois vivant à Sokota, l’Anglais Kirckam, le Hollandais Nachenius, un Italien dénommé Ghillardi et les représentants de la maison Tramier-Coste et Cie, de Marseille, MM. Van Bauxhall et Carrière.
Au Godjam, l’auteur obtient une audience avec le Négouss Iohannès en présence son interprète, Madérakal, le même que Théophile Lefebvre avait emmené en France dans les années 1840.
Raffray visite l’île de Dahlak avant de quitter Massaouah en boutre pour Aden et pour Zanzibar en paquebot.
L’Encyclopaedia Aethiopica, vol. 4, p. 322 contient des informations que le récit de Raffray ne corrobore pas : la mission prend fin en avril 1874 et non pas en 1875 ; Sarzec ne porte pas le titre de consul mais de vice-consul ; Raffray ne visite pas Lalibela lors de cette mission. D’ailleurs, il ignore l’existence des églises monolithiques éthiopiennes jusqu’au jour où il découvre l’église d’Ouquère, à Sokota.
Biblethiophile, 29.04.2018