Storie vecchie e nuove sull’Abissinia.
Édition
Éditeur : Tipografia Lenghi & C.
Lieu : Brescia
Année : 1908
Langue : italien
Description
État du document : bon
Références
Réf. Biblethiophile : 003821
Réf. Pankhurst Partie : manque
Réf. UGS : 0188000
Première entrée : 1880
Sortie définitive : 1927
COLLATION :
99 p. couverture illustrée d'un médaillon de Menelik. Peu courant.
En savoir plus
A partir de son débarquement à Assab en 1880, Ottorino Rosa passe la majeure partie du temps dans la Corne de l’Afrique. Il a alors 27 ans. De 1885 à 1896 (Dotoli affirme 1884-1896, Zaghi 1881-1891), il habite à Harar comme agent de commerce de la maison Bienenfeld. En 1927 (date annoncée dans le sous-titre de l’édition de 1930), il quitte définitivement l’Abyssinie et rentre en Italie. Il meurt le 29 novembre 1930.
Ce long séjour est remarquable et couvre de nombreux événements que l’auteur décrit et juge sans concession. En 1908, à Brescia, il publie un recueil de cent pages intitulé Storie vecchie e nuove sull’Abissinia qui contient les prises à Harar. En 1913, il compose L’Imperio del Leone di Giuda et l’édite à 100 exemplaires. Il y brosse l’histoire de l’Ethiopie des origines aux événements auxquels il a assisté. La deuxième et la dernière partie sont dédiées à la géographie physique et anthropologique et à une brève grammaire de la langue galla. Grâce à la réédition de 1930, nous pouvons en profiter encore aujourd’hui. Les photos qu’elle contient sont numérotées au moyen d’une pastille, légendée mais sans crédit. Même si les sujets sont connus, les prises de vue sortent de l’ordinaire. Dans L’Imperio del Leone di Giuda, l’auteur ne parle que très rarement de lui-même. Même si les Rimbaldiens considèrent Ottorino Rosa comme un proche témoin de la vie du poète à Harar, Rosa ne le mentionne que dans la légende de la photo de Mariam, la supposée compagne éthiopienne du poète. Il évoquera plus souvent le poète dans ses lettres et dans les deux témoignages écrits qu’il rédige peu avant sa mort.
A la lecture de toutes les études citant les souvenirs d’Ottorino Rosa, une biographie de l’agent commercial serait bienvenue et permettrait de confirmer les dates parfois incertaines qu’annonce l’auteur.
Otto Rosa manque à l’Encyclopaedia Aethiopica, hormis dans l’article que Manlio Bonati a consacré à la maison Bienenfeld. Plus surprenant encore, il manque à Puglisi.
Biblethiophile, 23.12.2020, mise-à-jour le 27.07.2024